Malgré le Covid, n’oublions pas le cancer qui sévit de plus belle

Causant la mort de plus d’une centaine de milliers de personnes, le cancer est actuellement dans l’ombre du covid-19. Patrick Legembre, un chercheur renommé dans le traitement de cette tumeur, pense que les citoyens ne doivent pas seulement se concentrer sur le coronavirus. Malgré le confinement et les barrières sanitaires, les cancéreux ne sont pas à l’abri de la mort.

Le Covid-19, bouleversement du monde médical

Depuis le mois de mars 2020 où le coronavirus a fait ravage dans les quatre coins du monde, les médecins et les centres médicaux ne se sont focalisés que sur ce thème. Éradiquer le covid-19 est vite devenu une priorité d’ordre internationale. Entre les soins intensifs dans les hôpitaux et le confinement, le Covid a incontestablement déstabilisé les activités médicales. Dues à cette situation ardue, les autres maladies dangereuses semblent oubliées par le monde. Tel est le cas du cancer qui ne cesse de croître chaque année.

Le cancer n’attend pas la fin de la pandémie

Comme certains professionnels de la médecine le disent, cette maladie ne se confine pas. Il existe rarement des cas de cancer qui monte en phase lentement. Cela dit, les médecins ne peuvent pas attendre la fin du confinement pour reprendre en main leurs patients victimes de cette affection mortelle. En effet, suivant les études statistiques entamées en France, le cancer du sein touche environ 50 000 personnes chaque année. Au fur et à mesure que le traitement prend du retard, le nombre de morts lié à cette maladie peut augmenter très rapidement, à savoir 10 à 20 morts par mois. En plus de cela, contrairement au Covid qui frappe spécifiquement les personnes âgées, le cancer peut attaquer autant les jeunes que les adultes. D’ailleurs, un grand nombre d’individus entre 20 et 30 ans souffre aujourd’hui du cancer de testicules.

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Les consultations en baisse à cause de la peur

Apparemment, dès la propagation de la pandémie, les patients sont démotivés à faire une consultation chez le médecin ou à l’hôpital. Angoissés par ce nouveau phénomène dévastateur, les gens préfèrent s’isoler chez eux au lieu de visiter les centres médicaux. En raison de cette distance entre médecin et malade, les cancéreux cumulent les symptômes et souffrent en silence en attendant de déconfinement. Pourtant, le traitement du cancer, à savoir la radiothérapie, doit être pratiqué de façon continue pour être efficace. Pour éviter d’autres morts liées à cette tumeur, Patrick Legembre recommande à l’État de reconsidérer les priorités et de rassurer les patients qui demeurent dans la peur.

De nouvelles mesures pour gérer le Covid et le cancer

Alors que la crise sanitaire persiste, les docteurs prennent conscience que les autres maladies graves ne doivent pas être minimisées. Au détriment du coronavirus, nous pouvons observer l’effort des médecins dans certains centres médicaux qui essaient de gérer parallèlement les autres affections. Garantissant la sécurité de chaque personne, les médecins font tout leur possible pour recevoir leurs patients dans les meilleures conditions.

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